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Désormais, l’autorisation maternelle suffit pour l’obtention du passeport biométrique des


enfants !


Dans une décision marquante, les consulats du Royaume à l’étranger notamment celui de New-York

et de Madrid ont annoncé un changement significatif dans les procédures d’obtention et de

renouvellement des passeports biométriques pour les enfants mineurs. Conformément à cette

réforme, l'autorisation du père ne sera plus obligatoire si la mère a donné la sienne pour

l'établissement du passeport de l'enfant, à moins qu’il y’ait une décision judiciaire qui exige l’accord

du père en tant que tuteur légal. Cette mesure, entrée en vigueur récemment, marque un tournant

dans la politique administrative du pays.

Auparavant, étant donné que le père a la qualité de « représentant légal » de ses enfants mineurs

après le divorce, la législation marocaine exigeait explicitement l'approbation des deux parents pour

obtenir le passeport biométrique pour l’enfant mineur. Cette exigence pouvait parfois poser des

défis, en particulier dans les cas où le père était absent ou indisponible pour donner son

consentement. Cependant, cette nouvelle directive vient assouplir cette contrainte en permettant

aux mères de fournir leur autorisation seule, sans nécessiter celle du père.

Il s'agit essentiellement de la simplification des procédures administratives pour les femmes au

Maroc.

Cette réforme est susceptible d'avoir un impact remarquable sur de nombreuses familles à travers le

pays, en particulier celles dirigées par des mères célibataires ou dans lesquelles les pères sont

absents. En éliminant la nécessité d'obtenir l'approbation des deux parents, le processus d'obtention

d'un passeport pour un enfant devient plus accessible et moins contraignant pour de nombreuses

familles.

En somme, cette décision marque un progrès significatif dans la manière dont les passeports

biométriques pour les enfants sont délivrés au Maroc, reflétant une approche plus progressiste et

inclusive de la gouvernance administrative, ainsi que du changement positif qui s’aligne sur les

normes internationales en matière de droit des femmes.